Jésus-Christ

Gilles Castelnau

Parmi tous les hommes qui nous font prendre conscience du fondement dans lequel tout être puise son élan vital, Jésus-Christ est unique à mes yeux.

J’aime lire ce que les évangiles disent de lui : à son contact, sous son influence, les aveugles voyaient, les lépreux étaient purifiés, les morts ressuscitaient. Je comprends que ces mots désignent un dynamisme créateur, un souffle d’apaisement, une fraternité renouvelée.

Ce Souffle de vie monte en nous comme en lui, réoriente nos pensées et nous fait affronter le mal dans un esprit de victoire à travers nos défaites et la mort elle-même. C’est le Souffle du Dieu qui nous rend humains, avec nos compagnons les autres hommes de bonne volonté.

N.B.   Je n’aime donc pas que l’on vitrifie Jésus-Christ dans des doctrines figées aux vocabulaire tout fait, car il est toujours au-delà et ailleurs de ce que l’on peut dire de lui.

Je ne lis pas dans les Évangiles que sa mort de martyr soit un sacrifice expiant un quelconque péché originel. 

Jésus-Christ n’a jamais dit ni fait de mal à personne. La Présence divine qu’il nous fait connaître n’est pas celle d’un Juge menaçant, obsédé par les fautes et réclamant des expiations.

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